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| Vhils |
2021
Août
Paris
Localisations précises en présentation de chaque photo ou de chaque ensemble de photos.
Artistes : Vhils, Keith Haring, Msieu Bonheur, Urban Solid, Lalasaïdko, Laurier, Ko, Move, Le Barbu et Naito Oru.
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Interview de Lalasaïdko dans Clique TV
Artsper de Msieu Bonheur
Article sur le duo Urban Solid
Article sur le duo Urban Solid
De ma semaine parisienne je retiendrai beaucoup de rencontres visuelles (en dehors des petits gueuletons avec ma compagne). De ces rencontres, le travail de Vhils (Alexandre Farto) m'est encore une fois très cher et restera. L'expo Fluctuart qui se déroule encore en ce moment constitue un moment particulièrement époustouflant. Comme une belle claque! Je connais le travail de Vhils depuis Lisbonne en 2017. J'ai vu de ses œuvres à Berlin encore, et même à Paris l'année dernière. Et j'ai toujours été comme ahuri devant son travail minutieux et magique sur la matière, comment le creuset, le relief, le lambeau pouvait engendrer une sorte de poésie, quelque chose qui navigue entre rêve et des émotions profondes. Et cette expo est une nouvelle fois l'occasion de découvrir combien l'artiste parvient par je ne sais quel miracle à créer ses émotions et ses réflexions en travaillant la matière. Les textures, les jeux de lumières sont ici à l'honneur.
L'expo est gratuite, se situe Quai d'Orsay, au pied du pont des Invalides.
A l'entrée de la première salle, je suis d'abord intrigué par cette boite métallique.
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On s'approche et on tombe sous le charme de cette espèce d'imbrication de plaques métalliques, avec des textures et des tonalités différentes. J'ai pris des photos de chaque face, tant j'espérais ne pas en perdre une miette.
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Aux murs, d'autres parties, d'autres jeux sur les métaux....
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Certains pochoirs aux accents métalliques, rouillés, avec ces jeux entre ocre, noir et blanc, sont tout aussi impressionnants. Difficiles à prendre en photo en raison des glaces protectrices toutefois.
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Dans la deuxième salle, on retrouve un travail plus classique, fait de matrices de pochoirs, de déchirements de papier, sur des grands pans qui font penser à des panneaux publicitaires, ou à de l'affichage ciné, d'ailleurs, on note à y regarder de près quelques bouts d'affiches de films par ci par là. La matrice de pochoir dévoile un passé consumériste à ces panneaux, une histoire de notre société, de notre culture urbaine.
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Des panneaux plus petits, des toiles de matrices en quelque sorte, font également leur office de trésors cachés qui demandent qu'on s'y arrête, qu'on cherche de l'oeil les petits détails, qu'on voyage en somme.
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Je découvre aussi une sorte de sculpture. Dans un bloc de béton, il a creusé profondément pour faire apparaitre des méandres, des signes, des sens, des directions. De qui s'y perdre également. J'avais déjà vu ce type de travail de Vhils à l'Urban Nation de Berlin, avec une grosse statue de ce type présentant un portrait. Cette fois ci, l'œuvre est plus énigmatique, l'imagination est aux manettes, plus libre.
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| Vhils |
Pour bien voir la profondeur et la texture, rien de mieux qu'une petite video. Heu si, y a mieux, allez-y voir en vrai. M'enfin pour ceux qui ne pourront pas...
Cependant il y a quelque chose que je n'avais jamais vu faire chez Vhils c'est le travail sur des couches différentes superposées, prises dans le verre ou quelque chose de plastique, en tout cas de transparent. C'est tout bonnement magnifique. J'ai tenté de prendre en photo les tranches sur le côté, mais c'est difficile de rendre compte de ce type d'oeuvre. Il faut y aller, tourner autour, se pencher, chercher encore et encore les petits détails.
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D'autres œuvres sur la texture métallique, plus complexes encore? Si c'est possible? Regardez moi ce chef d'œuvre !
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J'ai également été singulièrement touché par une oeuvre, sur une porte, le travail pointilleux, les effets de textures de la matière malmenée.
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A l'hopital des enfants de Necker, Rue de Sèvres, on aperçoit une des oeuvres travaillées par Vhils. Malheureusement, je n'ai pas pu entrer.
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| Vhils |
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| Vhils |
Dans la cour de cet hôpital, depuis la Rue de Sèvres on peut voir encore une fresque de Keith Haring. De 1987 semble-t-il!
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| Keith Haring |
Il y a un autre artiste dont j'ai pu voir de nombreuses œuvres cette année. J'en avais eu quelques menus aperçus l'année dernière déjà, il s'agit de Msieu Bonheur. Cette fois, ses œuvres sont parfois très volumineuses et impressionnent par leur capacité à s'intégrer au paysage urbain alentour.
Celle-ci se trouve au Spot 13, au pied du Lavo Matik, le long du Boulevard du Général d'armée Jean Simon. Notez le grain, la texture, le velouté.
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| Msieu Bonheur |
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| Msieu Bonheur |
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| Msieu Bonheur |
On retrouve la même grâce dans une pièce qui se trouve Rue des cinq diamants, sur la butte aux cailles. Msieu Bonheur partage ce pan de mur avec un couple d'artistes que je connais depuis Londres en 2016, Urban Solid. Cela faisait un sacré bail que je n'avais pas une de leurs œuvres.
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| Msieu Bonheur, Urban Solid |
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| Urban Solid |
Douce surprise de trouver ce collage de Msieu Bonheur que j'avais vu postée sur insta. Le voir en vrai me procure un plaisir net et puissant. Par contre je ne sais plus exactement où je l'ai déniché, c'était Rue Xavier Privas, très probablement, mais peut-être que je me trompe et que c'était Rue du chat qui pèche. En tout cas, c'est une rue qui donne sur la Seine et qui rejoint la Rue de la huchette. Une tout petite ruelle.
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| Msieu Bonheur |
J'ai été très agréablement surpris de tomber sur une pièce qui a l'air toute fraiche de Lalasaïdko, la marseillaise. Rue de Saintonge.
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| Lalasaïdko |
Autre petite joie, celle de retrouver une oeuvre de la désormais marseillaise Laurier. Rue de la butte aux cailles.
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| Laurier |
Je ne crois pas connaitre Ko. J'ai vu ces oeuvres sur le Boulevard Auguste Blanqui.
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| Ko |
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| Ko |
Au Spot 13, à un mètre de l'œuvre de Msieu Bonheur précitée, je découvre cette superbe fresque de Move! Sensuelle, fraiche et plein de mouvement, comme j'adore!
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| Move |
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| Move |
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| Move |
Ce collage de Le Barbu, je l'avais vue postée quelque part. Là encore c'est toujours un grand plaisir de voir la bête en vrai. Elle se situe au croisement de la Rue Lemon et de la Rue Denoyez.
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| Le Barbu |
Celle ci se situe Rue Quincampoix, vers l'embranchement avec la rue de la Reynie. A mois que ce soit l'inverse. Je remercie Culkeeen qui m'a donné l'identité de l'artiste : Naito Oru (Nite Owl).
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| Naito Oru |
Enfin, pour ce premier article parisien 2021, je poste là les œuvres dont je n'ai pas encore identifié les auteurs.
La première se trouve rue du moulin des prés.
Ce petit zigouigoui calligraphique me plait énormément. Je crois me rappeler qu'il est Rue du chat qui pèche, mais c'est peut-être encore sur le quai Saint Michel?
En remontant vers Montmartre où je créchais, je tombe sur ce magnifique bestiau, Rue de Maubeuge.
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